jeudi 14 juillet 2016

france

départ le 15 de Erevan pour Paris et retour sur Dijon par bus grâce aux bus "macron" avec Flixbus  (17 € le trajet ).
Arrivé a 2h30 du matin en gare de Dijon, j'ai pour la première fois du réparer une ... crevaison.
A 4h30, je me suis mis en selle pour rejoindre le lac Kir et attendre que le jour se lève pour partir le long du canal. A Pont de Pany, j'ai trouvé un distributeur de pain, histoire d'avoir quelque chose dans le ventre pour finir l’étape. Arrivé a Villy vers 9h, je suis allé prendre mon premier café chez Daniel B. . Fin d'une belle aventure.

mardi 12 juillet 2016

Erevan

Après 3 jours ''difficile'' je suis enfin arrivé à Erevan.
Nous sommes partis de Tbilissi chacun de notre côté ; Stepan direction Batoumi et moi l'Arménie.
Après 60 km, je me suis retrouvé dans des gorges sans aucun village. Puis la route a fait place à une piste. Arrêt au dernier village boueux. Là j'ai installé ma tente devant ce qui ressemblait à une petite échoppe avec très peu de chose. Je ne savais pas si la dame avait dit oui. Puis au bout d'une heure un gars est arrivé et juste derrière se trouvaient des dortoirs. J'ai donc dormi au chaud alors qu'un violent orage est arrivé. Le lendemain à 6 h, il pleuvait toujours.
Je suis parti à 9 h sur une piste détrempée. 20 km de montée dans la boue pour arriver à la frontière.
l'après-midi passage d'un tunnel. Et ce matin passage d'un col à 2100 m et descente sur Erevan. le beau temps est revenu. J'ai emprunté l'ordi de la réception.
Erevan est différent de Tbilissi. Ici tout est clean et ressemble à une grande ville bien ordonnée ( je parle là du centre ville) alors qu'à Tbilissi, la vieille ville est partout présente avec beaucoup de construction anciennes, et un trafic routier infernal. 

mercredi 6 juillet 2016

La route s'ouvre enfin et direction Tbilissi, Georgie

Après 7 jours très dur pour les nerfs, je suis le premier à avoir franchi la frontière Géorgienne, fermée depuis 15 jours. Je suis avec un cycliste russe et sans lui, je ne serais pas arrive a passer la frontière. Hier, c'est la croix rouge locale qui nous a hébergé sous tente avec repas offert. Plus de 200 personnes attendais depuis une semaine au poste frontière. Ares vite tout le monde me connaissait. J'ai passé 5 jours à Vladikavkaz où je me sentais pris au piège. Puis Stepan, le cycliste russe est arrive et nous avons décidé ensemble de rejoindre la frontière. Il me servait d'interprète même si c'est difficile de communiquer entre nous.
Demain nous attaqueront le col à 2400 m. Ici l'écriture est encore plus difficile qu'en Russie. Je vais enfin pouvoir rejoindre Tbilissi a vélo. Nous traversons des gorges impressionnantes. L'aventure est repartie.
7 JUILLET ; la journée a commencé à 6 h avec une montée de 3/4 d'heures vers un monastère avec une vue magnifique sur le sommet Kazbegi. puis vers 9 h, après un petit dej., nous avons pris la route en direction du col. J'ai géré ma montée et à 11 h 30 nous étions au col à 2390 m. À peine la descente entamée que nous sommes tombés sur un tournage de film. On se serais cru au temps de Gensis kahn. Une cinquantaine d'hommes à cheval en tenues d'époque !! surréaliste. Puis ce fut une longue et belle descente de 60 km.

8 JUILLET; départ à 6 h, à une vitesse folle ! Stepan est beaucoup moins chargé que moi. Mais j'arrive à soutenir le rythme. Et nous sommes arrivés à Tbillissi à 10 h 30. À peine arrive au centre que la pluie arrive !! J'aurai su éviter la pluie pendant plus de 2 mois. Arrivée compliquée pour trouver un hôtel. J'en trouve finalement un qui me convient. Tbilissi est une ville bruyante, polluée ou la voiture règne en maître. Dur de faire du vélo dans ces conditions.

Je pense repartir dimanche ou lundi pour 3 à 4 jours de vélo et rejoindre Erevan en Arménie, le terme de mon voyage. Mais je vais encore devoir franchir un col.

lundi 4 juillet 2016

le bout du tunnel !!

Alors que je stressais à la perspective de mon départ en avion, deux gars arrivent ce matin et m'annonce que la frontière rouvrira ce soir. Et moi qui ai déjà mon billet d'avion !!!
Je pense donc malgré tout reprendre ... enfin la route demain. Un vrai petit miracle !! À suivre !

jeudi 30 juin 2016

attente à Vladikavkaz

01 juillet : Me voici bloqué ici dans une région à risques. Je suis à la recherche d'une solution.
Avion pour rejoindre Moscou. ...et peut-être Tbilissi en Georgie. Dur après ce long parcours de plus de 4000 km d'être bloqué par un éboulement de la route qui mène à la frontière. Difficile également d'avoir des infos. Entre 10 jours et 3 semaines pour une réouverture du passage!! Moi qui pensais passer avec mon vélo ! Mais je suis au seul point de passage autorisé pour se rendre en Georgie. En plus je me retrouve seul dans un petit hôtel éloigné du centre ville. Vladikavkaz, ville sans grand intérêt au pied des montagnes traversée par un torrent. J'attends confirmation (qui tarde) pour un vol lundi 4 juillet via Moscou-Minsk (Biélorussie)-Tbilissi, alors que je ne suis qu'a 300 km de cette dernière !! Et j'avais un beau col à 2400 m à franchir !!
2, 3, 4 juillet : Il pleut depuis ce matin sans discontinuer. Hier soir, c'était un orage ... et dire que j'ai passé deux mois à traverser la Russie sans une goutte de pluie !!! Je n'en reviens toujours pas.
aujourd'hui dimanche, il pleut toujours. Confiné dans mon petit hôtel, j'ai pu voir un peu le tour de France et ce soir j'espère France-Islande (!). Ce matin un policier est rentré sans prévenir et ma contrôlé (avec le sourire) ainsi qu'un Tadjik (du Tadjikistan vous voyez !). Quand je vous dis que je suis dans une ville étrange.
Après trois tentatives infructueuses j'ai enfin pu réserver un vol pour Tbilissi via Moscou pour mardi 5 au soir. C'est ma seule solution pour me sortir de la. Sinon, c'était partir vers Sotchi à plus de 400 km. De l'autre coté c'est l'Azerbaidjan où il faut un visa. Pas simple. Donc, si tout va bien je devrai être le 6 à Tbilissi (escale de 20 h à Moscou)! Autant vous dire que je préférerais être tranquillement sur mon vélo !
Anecdote :
Vendredi 24 juin, il m'est arrivé une histoire étrange. Après 100 km sous une chaleur étouffante, j'apprends que, 25 km après, je trouverai une ''gastinitsa''. Arrivé, la dame me demande 400rb, prix acceptable mais je comprends qu'elle me demande de ne prendre la chambre que dans 3 heures ! Je reviens 3 h après. Et la c'est encore 3 heures !! Je me fâche un peu et alors elle prends son téléphone et 10 minutes après me le passe. Au bout, une charmante dame qui parle parfaitement le français. Elle m'explique que j'ai payé pour ...seulement 3h. Fou, non ! Et 3 minutes après me propose finalement de venir chez elle. Je récupère mon argent et part chez cette dame.
63 ans, en retraite, un sosie de Danielle Evenou si vous voyez (!). Je passerai une belle soirée chez elle où elle invite un couple d'amis. Le lendemain je suis sur la route à 6 h.


Vladikavkaz

Après Elista, je viens de parcourir plus de 650 km a vélo, avec quelques journées difficiles. Fini les gastinitsa. J'ai repris la tente. Je sais depuis 4 jours que la route pour la frontière ( La seule qui existe !) est coupée suite à un éboulement. Je ne peux donc sortir de Russie !! Il va me falloir trouver une solution. Et ce n'est pas simple. Vous comprendrez mon angoisse. Je suis dans un petit hôtel étrange avec des arméniens qui eux sont en voiture. Je pensais sortir tranquille de Russie, ce n'est pas le cas...